L'écho de Jean XXIII

23 février 2024

Rencontre avec Mme Chaigne, professeur d’EPS

Depuis combien de temps enseignez-vous ?   

Depuis 2014, cela fait dix ans. 

 

Quelles études avez-vous faites ?   

J’ai fait un bac Économique et social (ES), puis je suis partie en fac de psychologie pendant un an ; cela ne m’a pas plu pour de multiples raisons. Enfin, je suis partie en Sciences et techniques des activités physiques et sportives (STAPS) pour être professeur d’EPS. 

 

Pourquoi avez-vous choisi cette matière ?   

J’aimais bien pratiquer mais je voulais surtout venir en aide aux personnes handicapées grâce au sport. J’ai fait beaucoup de stages pendant mes cinq années de STAPS, dont un en école primaire qui m’a permis de définir mon orientation. 

 

Pourquoi enseignez-vous au lycée, et non dans le supérieur ou au collège ?   

On va où il y a de la place. Pendant une période, j’ai fait du collège et du lycée en même temps (10 h au collège et 10 h au lycée) ; c’était assez sympa parce que j’avais divers publics. Mais quand on est sur deux établissements en même temps, on ne peut pas s’investir pleinement dans les projets. Puis un plein temps s’est ouvert à Jean XXIII, alors je me suis dit, je fonce ! Mon idée était vraiment d’être à plein temps dans un établissement. 

 

Avez-vous des conseils à donner à des élèves souhaitant exercer le même métier que vous ?   

Il faut s’intéresser à tout car tout nous sert. Par exemple, en STAPS, on a beaucoup de cours, notamment sur la psychologie de l’enfant, la psychologie de la motivation, de l’apprentissage… des savoirs qui peuvent nous paraître inutiles mais qui nous aident dans le futur. Et puis, l’autre conseil serait de trouver un groupe d’amis dans lequel on peut s’entraider. Enfin, en tant que professeur plus tard, il faut accepter les conseils de ses collègues ou aller leur demander de l’aide, c’est aussi très formateur.

 

Comment s’est passé votre premier cours devant élèves en tant que professeur ?

Avant d’être seul devant une classe, on est toujours au moins par deux ou avec un tuteur. Pour mon premier cours seule, j’étais un peu perdue car personne n’était là pour m’aider ou me dire si je disais des bêtises, mais c’est libérateur. J’avais hâte !

 

Avez-vous une anecdote à partager ?

Ce sont plus des perles d’élèves qui me viennent en tête. La première, c’était lors d’un cours d’escalade ; j’avais expliqué un jour au groupe ce qu’était une dégaine et, au cours d’après, je demande à un élève de redire de quoi il s’agit ; une élève me répond alors : « C’est quand on a la classe. » La deuxième est liée à cours de gym ; j’avais demandé aux jeunes d’écrire leur enchaînement et l’élève note roulade avant, roulade après. Ce sont deux petites perles qui m’ont fait partir en fou rire. Il y en a des comme ça tous les ans.